Il existe plusieurs types de médecines : d’une part, la médecine fondée sur les faits scientifiques, et d’autre part, les médecines complémentaires, alternatives et non-conventionnelles, qui s’appuient sur des concepts autres que scientifiques.
❑ En désaccord | ❑ Neutre | ❑ En accord |
---|
CAQ | NPD | PCQ | PLQ | PQ | PVQ | QS |
---|---|---|---|---|---|---|
✔ | ✔ | ✖ |
En désaccord. La médecine scientifique, pratiquée par les médecins, est la seule qui devrait être financée par des fonds publics. Les autres formes pourront être couvertes par des assurances privées.
En désaccord (interprété). Il est important que nos actions aient des bases scientifiques. C’est pourquoi par exemple nous avons l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux, qui nous permet de prendre des décisions éclairées. C’est aussi pourquoi nous collaborons avec les ordre professionnels et autres experts externes.
En accord. On peut prendre en exemple la médecine homéopathique. Celle-ci n’a pas été prouvée par une méthode scientifique ayant obtenu un consensus clair et vérifiable. Il est important de s’assurer que notre système de santé soit fondé sur la science la plus exacte possible.
Il est envisageable d’accorder une place aux approches thérapeutiques suite à la demande des citoyen-ne-s. Dans un esprit démocratique, le Parti Vert du Québec pourrait permettre la pratique de certaines médecines alternatives tout en les gardant sous étroite surveillance. Des approches qui réfutent catégoriquement nos connaissances actuelles devront être mises de côté jusqu’à ce qu’une analyse scrupuleuse soit faite par les experts et les spécialistes du domaine de la santé. De plus, toute médecine complémentaire qui met en danger la santé publique devra être interdite au bénéfice de la société.
Une mission de sensibilisation et de démocratisation du savoir scientifique est certainement nécessaire dans la société. L’éducation de nos jeunes doit accorder une prééminence aux connaissances justes et vérifiées. La science se doit d’être écartée du domaine de l’opinion, des préjugés et des croyances. Nous ne désirons pas accorder davantage de place dans le système aux approches qui n’ont pas fait leurs preuves. Malgré tout, les médecines complémentaires peuvent avoir un intérêt chez certains individus et des bénéfices pourraient possiblement y être associés. Notre parti tentera de respecter les demandes populaires tout en s’assurant que la médecine alternative ne remplace pas les mesures de santé fondées sur une méthode scientifique rigoureuse.